Incongruité qui tient le haut du pavé
Vois ces terres fumantes arguant de
l’abreuvoir où fiente les cigognes
Ce silence bancal déposé sur la table de
Jugurtha
Ceint de vent et d’acouphène de la
méridienne
scellé de mes aïeux
Sillonnant le quantième jusqu’à la
silice où décline le génotype
Mayor des basses plaines plat pays érodé
aux
Saignées des hordes d’or de Tarsus et de Zenata.
|
Ici commence le partage des eaux Yarmouk ancestral de satrapes
|
de suppliciés du sceptre ornant le
triomphe
de Cyrus d’Alexandre et de Zénobie
ici finit le voyage au râle sourd de
femmes d’exception
coulées dans l’argile rouge des Monts
Kasyoun et Sinaï
dans l’impatience extasiée sur la couche
des amantes défrayées au grènetis du gruau.
|
Je m’ouvre femme enfin à ton engeance de chaman
De ton chavirement d’homme du naufrage
Mon pachyderme de désir s’effrite
En eaux-fortes de suée exaucée se saisit
Dans le vœu de ta perte l’amant pénétré
par l’amante
par nuit fractile l’hydre par sept fois
dégénéra entre tes doigts
recroquevillés sur la pitance au rectum
de nos parlêtres
l’ardeur de ton mot s’ancre cône de la
nudité à nos membres essentiels.
Extraits
de Chapelet
Décembre 2004
Décembre 2004